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Befinden wir uns in einer Klimaflucht-Krise ? – Est-ce qu’il y a une crise de la migration climatique?

 Ein Beitrag von Charlotte und Ismaël (L2 Le Mans)

  • Essam el-Hinnawi, ein Sozialwissenschaftler, hat diese Definition vorgeschlagen : ,,Menschen, die ihre Wohnung und ihren Lebensort verlassen müssen, wegen umweltlicher Ursachen”. Klimaflucht bleibt noch ein umstrittener Begriff, der viele verschiedene Situationen beschreiben kann. 

,,Ein europäisches Problem…  // un problème européen  …, das auch weltweit verbreitet ist | … qui est aussi rencontré dans le monde entier”

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Légende/Legende : Les pays du Sud ont concentré une grande partie des réfugiés climatiques en 2022 // Der Großteil der Vertreibungen 2022 fand im Globalen Süden statt (Source/Quelle : Mediendienst)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Am meisten wird die Klimaflucht durch Überschwemmungen, Waldbrände und Stürme verursacht. Obwohl Klimastörung natürlich ein wichtiger Grund dieses extrem klimatischen Phänomens ist, sind auch Eruptionen, Erdrutsche und Erdbeben wichtig. 

  • L’immigration environnementale, comme tous les types d’immigration, peut évidemment devenir difficile à gérer dans le cas où elle n’est pas gérée et planifiée. 
  • Le climatologue François Gemenne critique les états menant une politique de la réaction plutôt que de la prévoyance. Souvent, les difficultés par rapport à l’accueil des réfugiés environnementaux sont dues à des politiques de réaction, se contentant de limiter les dégâts, au lieu de politiques prévoyantes d’organisation qui pourraient être à même de permettre la gestion des réfugiés environnementaux.
  •  Dans ce genre de cas, la situation est difficile à la fois pour les gens vivant dans les pays où ils immigrent, mais aussi et surtout pour les réfugiés eux-mêmes, comme par exemple dans les îles méditerranéennes italiennes.
  • En réalité, les réfugiés ne se déplacent presque uniquement que dans les pays frontaliers au leur. Quand l’Afrique subsaharienne a accueilli en 2022  7,4 millions de réfugiés, l’Asie de l’est et le Pacifique 10 millions, et l’Asie du Sud 10 millions, l’Europe n’a accueilli que 2 millions de réfugiés (environ un réfugié pour 373 européens en moyenne).
  • Im Jahr 2022 sind die meisten Flüchtlinge in ihrer Heimatregion geblieben, wie Subsahara-Afrika (mit 7,4 Millionen), Ostasien und der Pazifikregion (mit 10,1 Millionen) und Südasien (mit 12,5 Millionen). Europa hat andererseits ungefähr 2 Millionen Flüchtlinge aufgenommen, was 1 Flüchtling für 373 Europäer entspricht. Es gibt so wirklich keine Invasion aus Afrika in Europa. 

 

  • Dans l’objectif de se protéger de la prétendue invasion, plusieurs pays optent pour une politique de gestion des migrants très stricte. On pense évidemment au mur construit par Donald Trump à la frontière mexico-américaine, ou bien à la police européenne des frontières, Frontex. L’objectif revendiqué de ces mesures est d’affermir le contrôle étatique sur les frontières. Selon François Gemenne, au-delà du fait qu’elles ont un impact concret nul voire négatif, ces mesures autoritaires démontrent l’incompréhension des dirigeants politiques quant aux phénomènes migratoires et à la migration environnementale en particulier. Les contraintes imposées paraissent en effet plutôt dérisoires au regard des menaces graves ayant poussé des individus à quitter leur foyer et à mettre leur vie en jeu. Pour les dirigeants politiques, ces mesures ne se justifient en fait pas tant par la recherche d’une solution limitant la migration que par le besoin de rassurer des électeurs qui la craignent. 

 

  • Diese autoritären Maßnahmen sind nicht sehr nützlich und haben keinen Einfluss auf die Einwanderung. Außerdem zeigen sie, dass viele die Klimaflucht nicht verstehen. Die Menschen, die ihr Haus verlassen und ihr Leben aufs Spiel setzen, werden sich nicht von einer Mauer oder Grenzpolizei einschüchtern lassen. Um gegen diese sogenannte Invasion zu agieren, haben einige Länder Mauern gebaut, damit sie sich vor Klimaflüchtlingen schützen, wie zum Beispiel zwischen den USA und Mexiko. Sie haben auch Grenzpolizeien geschaffen, damit sie diese Grenzen kontrollieren und schützen können. Die Politiker wissen das, und ihr Ziel ist nicht, die Flüchtlinge zu stoppen, sondern ihre Bürger zu beruhigen. 

 

  • Au-delà des aspects plus techniques, le discours abordant des mouvements migratoires comme d’une crise représente un problème quant à l’instrumentalisation de la crainte des réfugiés par les mouvements politiques d’extrême droite. La rhétorique de “crise” suppose des solutions toujours plus radicales et extrêmes, la crainte d’un danger (aussi exagéré soit-il) rendant les discours radicaux plus envisageables, et appelant des solutions humainement violentes en plus d’être relativement inefficaces. On a pu observer selon François Gemenne des tendances similaires suite aux attaques terroristes ou à la pandémie du COVID. / Par ailleurs, les réfugiés, loin de l’image de parasites qui leur est régulièrement associée, restent des individus très généralement actifs, aptes à travailler, consommer et à participer à la résolution de problèmes démographiques. Et puis, comme le rappelle F. Gemenne, on pourrait aussi rappeler que les réfugiés restent des humains, et que simplement en cette qualité, il relève du devoir des autres pays de les secourir et de les aider, en dehors de toute considération instrumentale, économique, politique ou culturelle. Il fait par ailleurs à ce sujet une comparaison intéressante : il ne viendrait à l’esprit de personne de se demander si une personne handicapée ou un retraité doit bénéficier de la solidarité du collectif ; pourquoi serait-ce le cas pour un réfugié ? 
  • Zweitens denkt man zuerst “Wie viel Klimaflüchtlinge kosten” , aber nicht über die positiven Aspekte. Flüchtlinge sind, wie die anderen Menschen, die Bevölkerung. Sie arbeiten, verbrauchen oder können bei demografischen Problemen helfen. Man soll nicht mehr die Klimaflüchtlinge als ein “Problem” oder eine “Krise” sehen, weil diese Rhetorik eine Unterstützung für Rechtsextremismus sein könnte.Für ein komplexes Problem, also eine Krise, sollte man eine Lösung finden. In diesem Fall scheint die extreme Haltung viel logischer. Wer am lautesten spricht, wer “extremer” wirkt, hat recht. Wenn sie das Gefühl haben, dass sie in Gefahr sind, würden die Menschen lieber diese Abschottungsmethoden wählen, zum Beispiel mit COVID oder den Anschlägen, obwohl sie oft nicht nützlich sind. Dies sind keine effizienten Lösungen, denn sie verschlimmern das Problem nur noch mehr. Darüber hinaus kann man auch nicht über “das, was sie kosten” denken, weil sie einfach Menschen sind. Es ist, als Menschen, unsere Pflicht ihnen zu helfen, unabhängig von wirtschaftlichen, kulturellen oder politischen Aspekten. François Gemenne macht so ein interessanten Vergleich von Klimaflüchtlingen und Menschen mit Behinderung oder Älteren : man denkt nicht über ihre Kosten für unsere Gesellschaften, warum tut man das bei Klimaflüchtlingen ?

 

Les mesures nécessaires pour gérer la migration climatique: 

  • Des mesures immédiates visant à l’amélioration des conditions de vie des migrants 
  • Judiciariser la pollution causant des réfugiés climatiques
  • Combattre les causes de la migration environnementale 
  • Mener des politiques de coopération pour le développement à l’échelle internationale 
  • Multiplier les convention et les accords de coopération à l’échelle internationale
  • Combattre le changement climatique 
  • Protéger les ressources en eau 
  • Envisager une nouvelle approche du système institutionnel international

Quellen :